Bonjour à tous,
Tout d'abord, je tiens à remercier à mon tour Bertrand pour nous proposer des jolis parcours chaque semaine ainsi que sa proposition de ce dimanche qui laisse donc plus de possibilités pour servir les exigences de chacun.
Il y a eu peu de volontaires du G2 pour le parcours du G1 mais je pense que cela s'explique surtout par un retour potentiellement tardif pour certains avec un départ à 8h30. Vous n'avez qu'à rouler plus vite bande de feignasses.
Voici le CR du G2.
Nous étions jusqu'à 17 sur ce G2, dont voici les participants :
Pascal & Joelle, Frederic & Isabelle, Gillou & Valérie, Veronique, Florent, Jean Pierre, Jean Luc, Yvan, Jean Marc, David, Laurent, Pierre, moi et une nouvelle recrue (?) Vincent.
C'était la première fois avec nous pour Vincent qui cherche à rouler en groupe, et il a bouclé le parcours avec nous relativement facilement. A surveiller.
Pierre et Bruno étaient partis pour faire le parcours du G1 mais a priori rapidement distancés dans la montée vers Courzieu, ils ont rebroussé chemin et nous ont rattrapé dans la montée vers Grezieu.
David et Laurent ont bifurqué en direction de Courzieu eux aussi mais se sont ravisés aussitôt pour reprendre le train du G2. David cherchait du D+ mais Laurent ne l'entendait pas ainsi !
Trois remarques importantes : le président nous a fait défaut ce matin, préférant rouler avec le G3, à cause d'une contrainte apéro si j'ai bien compris. Nous avons conclu que l'excuse était acceptable pour nous faire défaut.
En revanche, Véronique a encore roulé avec nous, pour préparer sa journée ardéchoise. Bravo Véro pour avoir encore tenu le rythme jusqu'au bout. Ardéchoise ou pas, tu as pris ton pass pour le G2.
Jean Luc et Yvan étaient à l'heure ce matin, du moins je le suppose car c'était moi qui était en retard. Ils m'ont refilé leur réveil mercredi dernier
Coté météo, entre la pluie d'hier soir et celle de cet après-midi, on peut dire que nous avons été chanceux ! Route humide et température fraiche jusqu'au départ mais nous avons même pu profiter d'une douceur baignée par quelques rayons de soleil par moment.
Nous avons déroulé jusqu'à Sainte-Foy-L'Argentière à un train modéré mais régulier, pour faire chauffer les jambes et attaquer la montée vers Grézieu dans de bonnes conditions.
Le gentilé de Grézieu le Marché est clair : nous avons croisés quelques Grézollaires... En revanche, la toponymie de "Marché" reste assez floue :
Le village pourrait être, dès l'Antiquité, un lieu d'échange et de commerce. Ceci s'explique par sa position sur les limites du Forez et du Lyonnais, en bordure d'une route fréquentée, position qui la désignait naturellement pour servir aux transactions commerciales entre les deux provinces. Toutefois, aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période gallo-romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique.
La théorie la plus sérieuse voudrait que ce soit là une déformation de "La Marche", Grézieu devenant, après le traité de 1173 qui suivit la bataille d'Yzeron (1157 ou 1158), la démarcation aux marches du Lyonnais entre les domaines des seigneurs comtes du Forez et des archevêques-comtes de Lyon.
C'est en attendant le regroupement en haut de la bosse que Joëlle a observé une petite chute à l'arret. Tout le monde n'a pas vu donc la vidéo sera bientôt disponible sur WhatsApp...
Sans gravité bien sur, mais le mollet doit un peu piquer ce soir !?
Et puis Yvan a rencontré un souci avec sa pédale, car toujours prêt à se faire remarquer.
Direction Chazelles-Sur-Lyon où malheureusement nous n'avons pas trouvé le temps de visiter l'atelier-musée du Chapeau, labellisé "Musée de France". Ouvert depuis 1983 dans une ancienne fabrique, cet atelier-musée est le seul en France qui travaille le chapeau de feutre de poil. Vous pourrez y admirer des chapeaux de certaines célébrités : Grace Kelly, Fernandel, François Mitterrand, Fellag, et surtout...Marc Veyrat ! Jusqu'à la première moitié du XXème siècle, cette industrie employait alors 2500 ouvriers dans plus de 20 usines, dont quelques cheminées restantes rappellent l'important activité passée.
Nous nous sommes ensuite rendus sur la commune de Viricelles, sur laquelle je n'ai rien à ajouter si ce n'est qu'elle nous a donné des boutons...
Viricelles, qui n'a rien à voir avec Gilles Viricel, cavalier, médaille d'argent par équipe aux Championnats d'Europe de concours complet d'équitation de 2005, né en 1966 à... Chazelles-sur-Lyon ! Incroyable.
Puis Maringes, que l'on ne présente plus, et Virigneux. C'est là que nous sommes tombés sur un groupe de majorettes en civil. Mon oeil connaisseur a remarqué que nous étions davantage sur une pratique de twirling baton que sur de la majorette traditionnelle. Nous étions loin du groupe de pom-pom girls du lycée local en terme de moyenne d'âge, certaines participantes sujettes à une souplesse relativement limitée, mais inutile de vous dire que Jean Luc était intenable ! Grâce à une circulation sanguine galvanisée, il a franchi le raidar qui suivait avec grande facilité.
Puis petite pause boisson, photo, banane à Haute-Rivoire.
J'aimerai m'attarder une minute sur Haute-Rivoire car, le saviez-vous ?
Le nom de la commune est très ancien. Il figure sur le texte d'une donation très importante faite à l'Abbaye de Savigny en 871 ou 918 en latin "Alta Rivoria". En patois, il y a une cinquantaine d'années, cela donnait "Yauta Ravouere". En vieux français, "Ravouere" veut dire chêne. On pourrait donc traduire par le "Haut Chêne". Certains érudits pensent à "chênes sur la hauteur". Aujourd'hui, il reste du patois, le nom actuel des habitants de Haute Rivoire, les Taravouériens.
Et l'enchainement Saint-Clément-Les-Places / Les Auberges / Les Humberts.
Puis la grande descente vers Savigny, lieu du débrief, il était 11h57 exactement.
Chacun a regagné son chez soi pour l'apéro / pétanque / salade / bière / canapé et Liège-Bastone-Liège.
Encore une bien belle sortie, n'hésitez pas si quelqu'un veut faire un CR du G2 pour parler vélo
A la prochaine !